Movember est un événement annuel qui se déroule en novembre. Il encourage les hommes à se laisser pousser la moustache pour sensibiliser à la santé masculine. Cette initiative mondiale, lancée en Australie en 2003, a depuis collecté des millions de dollars pour la recherche sur le cancer de la prostate, le cancer testiculaire et la santé masculine. Durant le mois de novembre, Solimut Mutuelle de France a pensé à vous, messieurs, en participant activement à Movember.
Participer et parler des problèmes de cancers masculins
Chaque année au mois de novembre, les hommes sont invités à se raser et à se laisser pousser la moustache la plus originale possible. L’objectif de Movember est de sensibiliser le grand public et changer le regard sur les maladies et cancers masculins. Comme le cancer des testicules, le cancer de la prostate, la santé mentale ou la prévention du suicide.
Movember, créé en 2012, est devenu au fil des années, l’emblème de la sensibilisation à la santé masculine. Le challenge Movember est aujourd’hui un mouvement mondial pour encourager les hommes à prendre soin de leur santé physique et mentale. Le tout avec une jolie moustache !
Cancer du testicule, levons les tabous
Les cancers masculins se guérissent dans la plupart des cas s’ils sont détectés de façon précoce. Informez-vous et dépistez-vous.
Qu’est-ce que le cancer du testicule ?
Le cancer des testicules est relativement rare. Il ne représente que 1 % de l’ensemble des cancers (2 % des cancers chez les enfants).
Cancer de l’homme le plus fréquent entre 15 et 24 ans, 2 500 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Dont 85 % pour des hommes âgés entre 15 et 49 ans. Il est de plus en plus fréquent dans les pays occidentaux.
Des anomalies testiculaires, des antécédents d’infection ou de traumatismes semblent être associés à un plus grand risque de tumeurs des testicules. Le cancer des testicules ne touche en général qu’un seul testicule.
6 cancers du testicule sur 10 surviennent après un antécédent de cryptorchidie (testicule n’étant pas descendu dans le scrotum pendant l’enfance). L’atrophie testiculaire survenue notamment après les oreillons est le second facteur de risque.
Quels sont les symptômes du cancer du testicule ?
Le patient lui même, découvre souvent le cancer des testicules. Notamment en palpant une masse indolore, dure, augmentant le volume de la bourse. Ressentir une sensation de lourdeur ou de gêne, même peu fréquente, peut survenir.
Une fatigue inhabituelle et une perte de poids sont également des signes. Le cancer peut également être découvert fortuitement lors d’un examen médical ou lors d’un bilan de stérilité, la tumeur du testicule pouvant en être la cause.
Prévention : comment éviter le risque de cancer du testicule ?
Réaliser soi-même un examen mensuel des testicules, après un bain ou une douche chauds, lorsque les bourses sont plus souples.
L’autopalpation des testicules est le meilleur moyen de dépister un cancer précoce et d’augmenter considérablement ses chances de guérison.
Le traitement du cancer du testicule
Le traitement du cancer du testicule est tout d’abord chirurgical. Par la suite, tout dépendra de l’analyse du testicule enlevé et du bilan d’extension (ganglions, métastases). La chimiothérapie est plus efficace sur les tumeurs non séminomateuses (cancer qui prend naissance dans les spermatozoïdes). On privilégie la radiothérapie pour les séminomes (60 % des tumeurs)
Le traitement permet aujourd’hui une guérison dans plus de 98 % des cas.
Cancer de la prostate
Qu’est-ce que le cancer de la prostate ?
La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin, située sous la vessie. Elle entoure l’urètre. Son rôle est de produire le liquide prostatique et de stocker le sperme avant l’éjaculation. Elle se contracte au moment de l’éjaculation à l’expulsion des spermatozoïdes.
Le cancer de la prostate, également appelé le « cancer de l’homme âgé » apparaît généralement vers l’âge de 65 ans (69 % des cancers de la prostate). Toutefois, il évolue très lentement.
Avec 71 000 nouveaux cas par an, il se place au 1er rang des cancers masculins (devant le cancer du poumon et le cancer colorectal). Il est responsable de 8 700 décès annuels soit 10 % des décès liés à un cancer chez l’homme.
Les facteurs de risques sont multiples : l’âge, les antécédents familiaux et la prédisposition génétique.
Quels sont les symptômes du cancer de la prostate ?
Le plus souvent, le cancer de la prostate n’occasionne pas de troubles urinaires car il se développe en périphérie de la prostate et ne comprime pas l’urètre. À un stade avancé, les signes de cancer prostatique peuvent être :
- Fréquence anormale et urgente d’uriner, surtout la nuit ;
- Difficulté et douleurs à uriner ;
- Présence de sang dans l’urine ou le sperme ;
- Troubles de l’érection ou éjaculations douloureuses.
Le diagnostic du cancer de la prostate se réalise en deux étapes : un examen clinique (toucher-rectal) et un dosage du PSA (prise de sang). En cas de doute à l’examen clinique ou au dosage PSA, une biopsie de la prostate est réalisée.
Lorsque le diagnostic est posé, des examens complémentaires sont souvent pratiqués : IRM, scintigraphie osseuse, scanner thoracique, échographie hépatique ou scanner abdominal.
Prévention : comment éviter le risque de cancer de la prostate ?
La décision de dépister le cancer de la prostate se prend au cas par cas, après discussion avec son médecin traitant ou son urologue, d’où l’intérêt d’un suivi médical régulier.
Si le praticien estime qu’une recherche est nécessaire et après accord du patient, le praticien réalise un toucher rectal et prescrit le cas échéant un dosage du PSA (antigène prostatique spécifique).
Le traitement du cancer de la prostate
Le traitement du cancer de la prostate dépend du stade d’évolution, de l’âge et du choix du patient. Chez le sujet âgé, une surveillance rigoureuse peut être indiquée. Sinon un traitement curatif est proposé : chirurgie, radiothérapie, ultrasons, hormonothérapie, chimiothérapie ou vaccin thérapeutique.
En France, il n’existe pas actuellement de recommandation officielle en faveur d’un dépistage organisé et généralisé du cancer de la prostate.
Solimut, toujours aux côtés de ses adhérents
Le cancer, en tant que maladie de longue durée, est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie Obligatoire pour de nombreux traitements. Cependant, la couverture peut être moindre pour les dispositifs médicaux, les soins, ou d’autres dépenses qui ne sont pas directement liées au cancer. Solimut, mutuelle engagée et solidaire, offre un soutien continu à ses adhérents à travers chaque étape de la maladie ou de la vie. Cela se manifeste par une indemnisation, des services d’assistance, ou un deuxième avis médical, afin de veiller sur vous et votre famille.
Nous sommes déterminés à accompagner nos adhérents dans toutes les circonstances de la vie.