Vous voulez en savoir plus sur les méthodes de contraception disponibles ? Vous avez besoin d’une contraception pour ne pas tomber enceinte ou pour que votre partenaire ne tombe pas enceinte ?
Aujourd’hui, les méthodes contraceptives sont de plus en plus nombreuses sur le marché. Résultat : le choix n’en est que plus difficile. Cet article vise à vous fournir les informations nécessaires et à vous aider à identifier les questions pertinentes à considérer en fonction de votre situation personnelle.
Quelle est la meilleure méthode de contraception ?
Il est souvent plus facile d’en parler à ses amis plutôt que d’aller voir un professionnel du sujet. Pourtant choisir sa méthode contraceptive n’est jamais anodin ou sans risque, ni la première fois, ni même après un accouchement ou à 40 ans.
Pour chaque situation, il s’agit d’adapter la méthode de contraception et donc de se poser les bonnes questions. Quels sont les critères qui sont le plus importants pour vous :
- Efficacité pratique et théorique ;
- Absence d’hormones ;
- Fréquence de prise ;
- Absence de pose par un professionnel de santé ;
- Prix ;
- Protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ;
- Absence de manipulation pendant le rapport ;
- Durée d’utilisation.
Il est intéressant de se renseigner sur tous les moyens de contraceptions disponibles avant sa consultation avec un professionnel de santé. Ainsi, vous pourrez échanger ensemble afin de sélectionner la méthode de contraception la plus adaptée à vous et à votre mode de vie.
Quelles sont les méthodes de contraception ?
Principalement axées sur la prévention des grossesses non désirées, les méthodes contraceptives présentent également d’autres avantages. Par exemple, les préservatifs offrent une protection contre les infections sexuellement transmissibles. Tandis que certaines formes de contraception hormonale peuvent soulager les règles douloureuses et atténuer certains symptômes de l’hyperandrogénie, comme l’acné.
Il existe plus de 15 méthodes de contraception, des contraceptions hormonales, des contraceptions mécaniques et des contraceptions naturelles. Toutes ne présentent pas la même efficacité.
Les méthodes de contraception hormonale
Les moyens de contraception hormonale utilisent des hormones synthétiques pour empêcher la grossesse. Ils comprennent la pilule contraceptive, le DIU hormonal (dispositif intra-utérin ou stérilet) les patchs, les injections, les implants et les anneaux vaginaux. Ces méthodes de contraception agissent en modifiant le cycle hormonal naturel du corps pour empêcher l’ovulation ou rendre l’utérus inhospitalier à la nidation de l’œuf fertilisé. Elles sont efficaces lorsqu’elles sont utilisées correctement. Elles peuvent également offrir des avantages tels que des règles plus légères et moins douloureuses.
Cependant, elles peuvent présenter des effets secondaires chez certaines personnes et ne protègent pas contre les infections sexuellement transmissibles. C’est pourquoi les contraceptifs hormonaux doivent faire l’objet d’une prescription, réalisée à l’issue d’une consultation médicale. Et éventuellement associée à des examens complémentaires.
Les moyens de contraception mécanique
Les moyens de contraception mécanique utilisent des barrières physiques pour empêcher le sperme de rencontrer l’ovule. Les exemples incluent le préservatif masculin et féminin, le diaphragme et la cape cervicale le DIU au cuivre. Ces méthodes sont accessibles et offrent une protection supplémentaire contre les infections sexuellement transmissibles.
Cependant, elles nécessitent une utilisation correcte et constante pour être efficaces.
La stérilisation à visée contraceptive
La stérilisation à visée contraceptive est une intervention chirurgicale qui bloque les voies reproductives chez les hommes (vasectomie) ou les femmes (ligature des trompes). Ces procédures sont permanentes et empêchent efficacement la conception. Elles sont considérées comme des méthodes contraceptives hautement fiables et sont généralement réalisées sur une base volontaire et réfléchie.
La stérilisation ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles et ne peut être inversée que dans certains cas, il est donc essentiel de discuter de toutes les options avec un professionnel de la santé avant de prendre une décision.
Les méthodes « naturelles » fondées sur l’abstinence périodique
La contraception naturelle a pour objectif de déterminer la période du cycle menstruel pendant laquelle une femme est susceptible d’être fertile, afin de choisir de s’abstenir de rapports sexuels à ce moment-là.
Parmi ces types de contraception naturelles, on trouve :
- La méthode du calendrier (Ogino-Knaus), qui repose sur le suivi des dates du cycle menstruel, la méthode de la température (qui observe une légère augmentation de la température corporelle lors de l’ovulation) ;
- La méthode de la glaire cervicale (ou méthode Billings, basée sur l’analyse de la consistance de la glaire cervicale) ;
- La méthode symptothermique, qui combine les deux approches précédentes.
Cependant, il est important de noter que les contraceptions naturelles présentent une efficacité moindre que les méthodes contraceptives médicalisées. Elles devraient donc être envisagées uniquement par les femmes prêtes à accepter un risque de grossesse.
La contraception d’urgence
La contraception d’urgence, également connue sous le nom de pilule du lendemain, est une méthode de secours pour prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec de contraception. Elle consiste en la prise de comprimés contenant des hormones progestatives ou une combinaison d’hormones progestatives et œstrogéniques dans les heures suivant le rapport sexuel. La contraception d’urgence n’est pas destinée à être utilisée régulièrement et ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles. Elle offre cependant une option supplémentaire pour éviter une grossesse non désirée dans des situations d’urgence.
Elle est accessible gratuitement aux mineures sans ordonnance médicale : en pharmacie, à l’infirmerie scolaire, dans les centres de santé sexuelle et dans les Centres gratuits d’information de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), ainsi qu’au planning familial.
Importance du préservatif pour la protection contre le VIH et les IST
Peu importe l’approche choisie, il est crucial de se rappeler que le préservatif, qu’il soit masculin ou féminin, reste le seul moyen contraceptif qui offre une protection efficace contre le VIH et la plupart des autres infections sexuellement transmissibles. Il peut également être utilisé conjointement avec d’autres méthodes contraceptives pour ce qu’on appelle une « double protection ».
Quels sont les risques encourus lors de la prise d’un contraceptif ?
La prise d’un contraceptif peut comporter certains risques, bien que ceux-ci varient en fonction du type de contraceptif et de la personne qui le prend. Voici quelques risques potentiels :
- Effets secondaires : Les contraceptifs hormonaux peuvent entraîner des effets secondaires tels que nausées, maux de tête, sautes d’humeur, sensibilité des seins, etc. Ces effets secondaires peuvent varier en intensité selon les individus.
- Risques pour la santé : Certains contraceptifs hormonaux, en particulier ceux contenant des œstrogènes, peuvent augmenter légèrement le risque de certains problèmes de santé, tels que caillots sanguins, accidents vasculaires cérébraux, hypertension artérielle, etc. Cependant, ces risques sont généralement faibles et dépendent également des antécédents médicaux de la personne.
- Intolérance ou allergies : Certaines personnes peuvent être allergiques à certains composants des contraceptifs, ce qui peut entraîner des réactions allergiques ou des intolérances.
- Interactions médicamenteuses : Certains contraceptifs peuvent interagir avec d’autres médicaments que vous prenez, ce qui peut réduire leur efficacité ou entraîner des effets indésirables.
Pourquoi et comment parler contraception avec votre partenaire ?
La prévention des grossesses non désirées et des IST est une responsabilité partagée par les deux membres du couple. Opter pour une contraception à long terme et en faire un usage approprié devient ainsi une obligation partagée.
Diverses études mettent en lumière le déséquilibre de responsabilité en matière de contraception, plaçant généralement un fardeau disproportionné sur les femmes par rapport aux hommes.
Historiquement, les femmes ont assumé principalement la planification et l’organisation de la contraception. En raison de leur rôle dans la gestation et de la charge émotionnelle, physique et financière qu’implique la prise en charge d’une grossesse non désirée, y compris la possibilité d’un avortement. Cela inclut la gestion de l’acquisition et de l’utilisation des moyens contraceptifs. Ce qui engendre une charge mentale, financière et logistique considérable, souvent accompagnée d’effets indésirables.
Dans ce contexte, il est essentiel de promouvoir la recherche de contraceptifs masculins supplémentaires afin de partager plus équitablement la responsabilité contraceptive entre les partenaires.
Quels sont les remboursements des frais de contraception ?
La Sécurité sociale ne rembourse pas toutes les méthodes de contraception de la même manière, bien que la pilule, le stérilet, l’implant et le préservatif soient aujourd’hui largement disponibles.
Les contraceptifs suivants sont remboursables par l’Assurance Maladie à hauteur de 65% du tarif de convention de la Sécurité sociale :
- Les pilules de 1ère et 2ème génération prescrites par votre médecin. Pour les pilules de 3ème et 4ème génération bien que prescrites, seules 23 références sont prises en charge ;
- Les implants contraceptifs hormonaux ;
- Les progestatifs injectables ;
- Les dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets ;
- Les diaphragmes.
Pour les femmes de moins de 26 ans, ces contraceptifs sont disponibles en pharmacie sur présentation d’une ordonnance médicale et sans avance de frais. Et depuis le 1er janvier 2023, certains préservatifs sont pris en charge à 100 % sans prescription médicale et sans limite d’âge, aussi bien pour les femmes que pour les hommes de moins de 26 ans.
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