Mars bleu 2021 : Mobilisation contre le cancer colorectal

Le cancer colorectal, aussi appelé cancer de l'intestin, touche près de 45 000 personnes par an, aussi bien les hommes que les femmes. 17 117 personnes sont décédées en 2018 (95% avaient plus de 50 ans). Peu de gens le savent, mais il y a plus de morts par cancer colorectal que par accident de la route chaque année ! Il fait partie des cancers les plus fréquents (3e rang chez l’homme et 2e chez la femme) et représente la 2ème cause de décès par cancer (2ème cause chez l’homme et 3ème chez la femme).
Pourquoi le dépistage est important ?
Détecté suffisamment tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Le cancer colorectal regroupe deux cancers (celui du colon et celui du rectum), il se développe à partir de polypes, lésions bénignes de la paroi intestinale, qui finissent par devenir cancéreuses. Les signes qui doivent alerter sont le sang dans les selles, les douleurs abdominales et/ou la fièvre. Mais le cancer se développe souvent en silence, sans symptôme particulier. Le dépistage est accessible à tous les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans : il est gratuit et efficace, sur invitation tous les 2 ans. En dessous de 50 ans, le dépistage n’est recommandé qu’en cas d’antécédents familiaux. L’interlocuteur privilégié est le médecin traitant : il évaluera le niveau de risque de son patient, en fonction de son histoire personnelle et/ou familiale et proposera la réalisation du test de dépistage ou une surveillance adaptée.
Un test simple et rapide qui peut vous sauver la vie
Le dépistage consiste en un test immunologique de recherche de sang dans les selles. Il est simple, indolore, à faire chez soi ; différent de la coloscopie, réalisée pour les personnes à risques ou présentant des résultats positifs (4% de cas). Le dépistage est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie et financé par l’ARS, voire par les Conseils Départementaux (1).
Un taux de participation au programme de dépistage très inférieur à l'objectif européen fixé*
Malgré les invitations au dépistage envoyées systématiquement aux hommes et femmes ayant l’âge concerné, les taux de participation restent encore faibles. Il est dommage de ne pas profiter de cette chance de rester en bonne santé. D’où l’urgence à alerter, informer, sensibiliser…
Les comportements à adopter pour réduire le risque de cancer :
- Réduire sa consommation d’alcool
- Surveiller son poids
- Arrêter de fumer
- Pratiquer régulièrement une activité sportive
- Adopter une alimentation riche en fibres, limiter la consommation de viande rouge ou en viandes transformées (Nuggets de poulet, pâté, jambon, cordons-bleus, saucisses…).
Dans le cadre de Mars bleu, Solimut Mutuelle de France vous invite à participer à cette démarche de sensibilisation, et notamment aux différentes courses connectées prévues à cette occasion sur tout le territoire : en PACA, en Auvergne Rhône-Alpes... Marchez ! courez ! nagez ! pédalez : l'essentiel est de participer.
Pour s'inscrire, Défi Mars Bleu Connecté (myvrace.com)
*Sur la période allant du 1 er janvier 2018 au 31 décembre 2019, la population cible du dépistage a été estimée à plus de 20 millions de personnes. Près de 5,3 millions de personnes ont réalisé un test de dépistage, ce qui représente un taux de participation total de 30,5 %, très inférieur à l’objectif européen de 45 %. Le taux de participation est plus élevé chez les femmes (31,9 %) que chez les hommes (29,1 %) et augmente avec l’âge (chez les hommes de 27,4 % pour les 50-54 ans à 34,1 % pour les 70-74 ans et chez les femmes de 29,6 % pour les plus jeunes à 34,8 % pour les plus âgées). Il varie selon les départements. Les taux les plus bas sont observés en Guyane (12,6 %), en Corse (16,2 %) et à Paris (16,9 %), et les plus élevés en Ille-et-Vilaine (43,6 %), dans le Bas-Rhin (43,9 %) et dans le Haut-Rhin (45,1 %). |
(1) Le dépistage des cancers est organisé par les Centre Régionaux de Coordination du Dépistage des Cancers. Les missions principales du CRCDC sont d’organiser et de promouvoir le dépistage des cancers (du sein, du colon et du col de l’utérus), pour toutes personnes de plus de 50 ans.
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