Si l’ampleur de la maladie est préoccupante, des solutions préventives existent pour empêcher son développement, l’alimentation en est une, efficace et accessible pour améliorer son état de santé. Le diabète, maladie sournoise, maladie tueuse, se partage les premières places, avec l’hypertension et le tabagisme.
Publié le 15 novembre 2021
Le diabète en chiffre
Dans le Top 5 des problèmes de santé publique majeurs. En France, un diabétique sur quatre ignore qu’il l’est ! La maladie est encore plus présente au-delà de 65 ans.
Les risques de cette maladie sont multiples et alarmants
l’amputation multipliée par 8 (5 à 10 % des diabétiques seront amputés de l’orteil, ou de la jambe).
l’infarctus du myocarde, le diabète est la 2 ème cause de d’AVC.
l’insuffisance rénale, le diabète détruit les reins dans 25% des cas.
la cécité, 2% des diabétiques sont aveugles.
Et même si la prévention est de plus en plus présente, la maladie continue de se développer dans le monde : de 108 millions de patients en 1980, on en comptait 463 millions en 2019 dont 59 millions en Europe et 4,5 millions en France ! La prévision est tout aussi préoccupante, puisqu’elle annonce :
642 millions en 2040, soit un adulte sur 10 dans un avenir proche concerné par le diabète !
50 % des diabétiques échappent au diagnostic au niveau mondial et 40 % au niveau européen.
Parmi les outils de prévention, l’alimentation est essentielle
Une alimentation équilibrée est partie intégrante du traitement du diabète et des maladies cardiovasculaires en général. Elle doit être variée et adaptée aux besoins. Conjuguer une alimentation équilibrée (qui ne se résume pas à un simple régime), à une activité physique régulière et adaptée, est le conseil le plus avisé à suivre, pour combattre ce fléau. Il s’agit d’un traitement non médicamenteux, qui repose sur les fondamentaux suivants :
L’alimentation doit être saine, elle doit privilégier les fruits et légumes, les féculents, les poissons… elle doit éviter les produits sucrés, salés et gras… les aliments interdits.
L’alimentation doit couvrir les besoins nutritionnels, en quantités adaptées pour apporter l’énergie dont chacun-e a besoin, nécessaire au fonctionnement de l’organisme. D’où la nécessité d’être vigilant sur les portions : si elles sont trop importantes ou à base de produits trop gras, favorisent le surpoids.
Enfin, l’alimentation doit être régulière : sauter un repas est une très mauvaise idée puisque cela favorise les variations glycémiques, le grignotage. Contrôler son poids, en revanche est une bonne idée.
Il convient également de vérifier la composition des aliments, classés dans trois grandes familles de nutriments : les glucides (sucres et féculents), les lipides (graisses), les protéines (viande, poisson, produits laitiers…) qui doivent être accompagnés d’autres nutriments essentiels (vitamines, sels minéraux, oligo-éléments). Ce « cocktail » de nutriments permet de couvrir les apports journaliers dont nous avons besoin.
Les données chiffrées sont inquiétantes mais peuvent être une première étape vers une prise de conscience. Nous avons tous le sentiment de connaitre ou reconnaitre ces bons conseils mais les appliquons-nous réellement dans notre vie quotidienne, rythmée par le stress et de nombreuses priorités à gérer ? Faut-il attendre que tous les voyants soient au rouge pour prendre sa santé en main ?
Pour en savoir plus
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