Si, au travers du sport, vous recherchez un moyen de perdre quelques kilos superflus, mieux vaut pratiquer un exercice physique à jeun (repas pris 3 heures avant) qui favorise l'utilisation des graisses. Tout travail musculaire réalisé après l'ingestion de glucose (exemple : pâtes, pain, riz, pizza...), va se servir directement dans les glucoses ingérés et donc brûler deux fois moins de lipides. Les kilos superflus seront toujours là !

Plus l'effort se prolonge, plus l'organisme puise son énergie dans les graisses du tissu adipeux. Ainsi, un jogging ou une marche rapide soutenue, plusieurs longueurs de piscine à rythme lent, auront-ils plus d'effets qu'une séance de squash surtout s'ils sont pratiqués à jeun.

En conclusion, pour brûler ses réserves, mieux vaut éloigner son repas d'au moins trois heures et garder en tête que l'exercice physique est fondamentalement bon pour la santé : outre le fait de diminuer les mauvaises graisses, il régule l'appétit et donne une impression plus juste de satiété.

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Faire de la marche rapide, réaliser de belles randonnées hors des cités urbaines, faire une activité physique de façon régulière (30 minutes par jour) contribuerait à renforcer notre moral. Energie, optimisme, calme, bonne humeur, sommeil apaisé en seraient les principales répercussions.

Pourquoi ? Parce que la pratique régulière d'un sport favorise la sécrétion naturelle de neurotransmetteurs qui ont une influence sur l'humeur.
Ils sont :

- la dopamine nommée aussi "le neurotransmetteur du bonheur" ; elle donne envie de faire, de passer de l'intention à l'action et d'expérimenter.

- La sérotonine ; elle joue sur la constance et intervient aussi dans la transition veille/sommeil.

- La noradrénaline ; elle module l'attention et possède, plus généralement, un rôle d'excitant et d'accélération du rythme cardiaque en cas de stress. La diminution de noradrénaline affecte l'acquisition de connaissances, génère des comportements socialement détachés, incapables d'intégrer ceux des groupes.

En définitive, la pratique régulière d'un sport pourrait se révéler un excellent antidépresseur sur le long terme et sans les effets secondaires liés à la prise de médicaments.

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Les sports pratiqués de façon intensive peuvent créer dans l'organisme un "stress oxydatif" avec pour conséquence, un vieillissement accéléré des cellules et de l'organisme.

En effet, lorsque nous respirons, nous produisons des radicaux libres neutralisés par les anti-oxydants (fournis généralement par notre alimentation).

En cas d'efforts intenses et répétés, nos muscles vont exiger des apports en oxygènes supplémentaires qui vont libérer un surplus de radicaux libres. Alors en excès, ils vont provoquer l'oxydation des cellules et de l'ADN. Dit différemment, nos cellules "rouillent" comme du fer sous l'effet de l'air.

Cette oxydation accélère le vieillissement et augmente le risque de nombreuses maladies, dont les maladies cardiaques et le cancer. Pour limiter ce risque, le sportif doit veiller à faire le plein d'anti-oxydants par une alimentation équilibrée.

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Qu'est-ce qu'un mode de vie actif ?

C'est un fait avéré. A force de trop solliciter ses tendons et articulations (foot, tennis, basket), les articulations des genoux lâchent, des tennis elbow se déclarent.

Dans ce cas, la nutrition peut apporter de réelles réponses en termes de prévention :

- privilégier les acides gras insaturés comme l'oméga 3 & 6 (poissons, huiles de colza, de noix, de pépin de raisin) qui assouplissent les tendons ;

- consommer sans modération des aliments alcalinisants (qui luttent contre l'acidité) : légumes verts, fruits cuits sans sucres, légumes secs, céréales complètes... éviter les viandes rouges, les boissons sucrées, le sucre en général.

La nutrition, les périodes de récupération (le sommeil, les étirements en fin d'exercice) sont certes des facteurs de prévention. Il faut également observer les petites alarmes données par son corps : des douleurs inhabituelles au bras, à l'épaule, aux genoux peuvent être le signe d'un décalage de l'appareil ostéo-articulaire. Consulter dans ce cas un ostéopathe peut aussi se révéler salvateur pour limiter à terme les déséquilibres sources d'usure plus rapide des disques.

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Dossier sur l'activité physique des seniors

Longtemps, on a cru que manger des pâtes avant un entrainement sportif permettait de faire ses réserves d'énergie, plus particulièrement de glycogène, le carburant des muscles. Mais cela n'est vrai qu'en partie ; la synthèse du glycogène est un processus lent qui demande 24 heures pour remplir les réserves. En définitive, mieux vaut manger de petites quantités de glucides tout au long de la journée, avant l'entraînement. Et pour ceux qui, davantage que les performances, recherchent leur santé et leur bien-être, il est conseillé après l'effort de manger 25 grammes de protéines, un moyen de renouveler ses cellules musculaires.

Restent quatre choses essentielles à ne jamais oublier :

- observer des périodes de repos et de sommeil : le muscle ne peut se reconstruire que si le repos est observé et le sommeil reste le meilleur outil pour réparer les lésions musculaires ;

- boire beaucoup : pour faciliter l'élimination des déchets et la dégradation des protéines ;

- une nutrition équilibrée : rien ne sert de consommer des protéines après le sport si l'on ne respecte pas ce principe ;

- se méfier des produits miracles proposés sur internet ou sur des magazines spécialisés qui pourraient contenir des produits interdits : nandrolone, IGF1, facteurs de croissance, insuline...

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Activité physique et nutrition