Du sang comme source de protéines : c’est ce que recherchent les culicidés femelles pour la maturation des œufs qu’elles portent. En ces temps estivaux, comment les tenir à distance sans user de solutions nocives pour l’homme et l’environnement ?
Publié le 2 juillet 2021
Habituellement plutôt butineuses de fleurs, les petites prédatrices ailées vous repèrent et s’attaquent à votre épiderme après que la chaleur et les effluves corporelles, mais aussi les rejets de CO2, aient agi sur leurs récepteurs comme des stimuli. Heureusement, les crèmes anti-moustiques chimiques ne sont pas la seule solution pour se protéger de leurs piqûres.
Les répulsifs naturels
Parmi les répulsifs naturels, la citronnelle fait par exemple figure de favorite. Quelques gouttes dans un diffuseur peuvent en effet suffire à éloigner les vilaines bestioles. Votre grand-mère vous aura aussi certainement recommandé le verre de vinaigre à placer près de vos fenêtres, ou encore les plantes aromatiques comme le basilic, la sauge, le romarin ou le thym, dont le parfum peut dissuader les moustiques de pénétrer chez vous.
Sachez également que ces petites bêtes détestent l’odeur de la tomate. Trois ou quatre plants sur votre balcon vous aideront à éviter leurs attaques.
Clous de girofle, mélisse, herbe à chats et menthe poivrée
Autres alliés : les clous de girofle piqués dans la pulpe d’un citron coupé en deux, à laisser dans la pièce où vous vous trouvez. Moins connues pour leurs propriétés anti-moustiques, on peut toutefois citer la mélisse, l’herbe à chats (ou cataire), la menthe poivrée (à appliquer également en cataplasmes sur les piqûres), les géraniums et les chrysanthèmes, ainsi que les fleurs de camomille. Leur parfum n’est pas non plus du goût de dame aedes albopictus et de ses congénères. L’huile de soja bio, enfin, peut servir de base de dilution pour les huiles essentielles. Parmi elles, celle de lavande et d’eucalyptus citronné ont en outre aussi fait leurs preuves (on les utilise en diffuseur où à induire, mélangées à une huile neutre, sur vos bras et vos jambes). Enfin, il reste les solutions de bons sens comme la moustiquaire ou encore le ventilateur, redoutable brouilleur de pistes. Mais, si possible, à énergie solaire !
Prendre le mal à la racine
Pour éviter la prolifération des moustiques, une seule solution : les empêcher de se reproduire.
Si un traitement insecticide peut être efficace à court terme, mieux vaut privilégier les solutions écologiques et prendre le mal à la racine en supprimant toute eau stagnante dans et à proximité de son domicile (c’est là que les gîtes larvaires se développent). Pour cela, couvrez tous vos réservoirs d’eau (bidons, citernes, bassins), videz les coupelles des pots de fleurs et mettez les petits récipients à l’abri de la pluie.
Pensez aussi à nettoyer régulièrement vos gouttières et grilles d’évacuation des eaux de pluie et à entretenir votre extérieur en taillant les haies, en coupant les herbes hautes et en jetant les déchets verts.